Ich war als Franzose in einem Austausch oder eher einem Sprachseintauchensaufenthalt in Mannheim. Und war 13.
Die Familie bei der ich landete, brachte mich als Willkommenstour im Friedhof bei dem Grab eines Grosselterns, soviel ich verstehen konnte. Es ereignete sich nicht viel während meinem Aufenthalt. Nur ein Tag, der Vater der Familie sagte mir ich sollte mich in meinem Zimmer  begeben, und er kam auch. Er forderte, dass ich mich ausziehe bis auf den Slip. Er stellte sich hinter mir. Nahm eine creme zum schmieren und cremte mich den Körper ein. Ich konnte seinen erigiertenen Penis gegen meinem hintern spüren. Mehr gab’s glücklicherweise nicht.
Ich habe mittelmäßig reagiert: bei der für den Aufenthalt verantwortlichen Frau meldete ich bloß „Probleme“ mit der Familie.  Ich konnte doch nicht die Familie wechseln. Wir forderten mit meiner Mutter die Organisatoren auf, dass künftig kein Kinder zu dieser Familie ein Aufenthalten machen würden
Und meiner Umgebung habe ich bis vor 2 – 3 Monaten die Geschichte verschwiegen, also 18 Jahren lang.

Inzwischen bin ich als psychisch Gestört erkannt worden. Inwiefern diese Sachen zusammenhängen bleibt mir noch unklar.

Je suis parti pour Mannheim (Allemagne) dans le cadre d’un séjour en immersion d’apprentissage de l’Allemand. J’avais 13 ans.
La famille où j’atterris, m’emmena comme sortie de bienvenue au cimetière sur la tombe d’un grand-parent, autant que je pus comprendre. Il ne se passa pas grand-chose pendant le séjour.
Seulement un jour le père de famille me demanda d’aller dans ma chambre, et il vint aussi. Il exigea que je me déshabille gardant juste le slip. Il se mit derrière moi. Et commença à m’enduire de crème. Je pouvais à ce moment sentir son pénis en érection contre mes fesses. Il ne se passa heureusement pas plus.
J’ai réagi mollement : j’ai signalé des problèmes avec la famille à la responsable du séjour, française. Mais je n’ai pas pu changer de famille. Avec ma mère nous avons demandé auprès des organisateurs que cette famille ne reçoive plus d’enfant.
Et c’est seulement après 18 ans, c’est-à-dire il y a deux ou trois mois que j’ai commencé à en parler.

Entre-temps j’ai été reconnu comme ayant des troubles psychiques. Dans quelle mesure ces deux choses sont en rapport reste pour moi encore confus.

Jérôme Vigneau